Le mardi 31 octobre 2023, date de la prochaine fête d’Halloween, approche à grands pas. L’occasion de se concocter une soirée films d’horreur. Découvrez la sélection de Citizen Poulpe, à nulle autre pareille évidemment !
C’est quoi un film d’horreur ?
Il y a des notions dont la définition semble parfaitement claire pour tout le monde alors que lorsqu’on se penche un peu dessus, on s’aperçoit que cette clarté est toute relative. En ce qui concerne le cinéma d’horreur, j’avais modestement tenté de le définir dans ma sélection des meilleurs films d’horreur des années 2010, en me basant sur deux sources : une phrase de John Carpenter (l’horreur est une réaction, pas un genre) et la définition du mot horreur
dans le Larousse. Je ne vais pas me répéter ici donc, mais parler plus spécifiquement des types de films d’horreur qui me semblent les plus appropriés pour une soirée Halloween.
En général, en ces occasions, on est en compagnie de sa moitié ou de ses amis, et le but n’est pas de passer une soirée plombante devant un film ultra glauque. L’idée, c’est plutôt de retrouver un esprit pop-corn, drive-in, et plusieurs des films ci-dessous correspondent plutôt bien à cet état d’esprit. En même temps, on a le droit d’aimer les sentiers les plus sombres et tortueux tracés par le cinéma de genre, et de vouloir s’y égarer le soir d’Halloween. Pris entre ces deux tendances, j’ai intégré dans cette liste des satires, des comédies horrifiques, de l’horreur sociale ou psychologique, du gore parodique…
Si j’ai volontairement écarté beaucoup de grands classiques (Shining ; le premier Halloween ; etc.), avec lesquels on nous a suffisamment rebattu les oreilles, j’ai tout de même choisi quelques films sinon cultes, du moins assez célèbres, qui ouvrent d’ailleurs cette sélection, avant de faire place à des œuvres nettement moins connues.
Sélection de films pour Halloween
Trois classiques
Au sens strict, le premier film qui ouvre cette sélection pourrait moins sembler être un classique que les deux suivants, parce qu’il est plus récent et pas aussi reconnu que ceux-ci ; mais à mes yeux en tout cas, le second film de Christopher Smith est devenu au fil des années un classique, inégalé dans son genre.
Severance (Christopher Smith, 2006)

Severance est peut-être bien la meilleure comédie horrifique du 21ème siècle jusqu’à ce jour, en ce sens que le deuxième long métrage du britannique Christopher Smith après Creep coche plusieurs cases comme peu de films comparables savent le faire : il est souvent très drôle ; parvient néanmoins à créer un vrai suspense par moments et enfin, on y trouve un propos politique pertinent (le film est une satire du monde de l’entreprise doublée d’une charge contre l’industrie des armes ; d’ailleurs, Smith cite le célèbre Docteur Folamour de Kubrick, satire de la course à l’armement pendant la guerre froide).
Les personnages sont tous bien croqués, le tandem Laura Harris (vue dans le culte The Faculty) et Danny Dyer est attachant et le scénario est parfaitement bien construit et rythmé. En somme, on aurait du mal à trouver des défauts objectifs à ce film rempli d’une ironie réjouissante et très british.
Le pitch : des salariés de Palisade Defence, un fabricant d’armes de guerre, partent pour un séjour de team building dans un massif montagneux hongrois. Lâchés par leur conducteur de bus, ils rejoignent à pied un chalet isolé en forêt. Mais une menace rôde dans les environs…
Candyman (Bernard Rose, 1992)

Je suis les tags sur les murs, les chuchotements dans les salles de classe ! Sans ces choses, je ne suis rien.
Tout est dit ou presque dans cette réplique du culte Candyman, de Bernard Rose, adaptation brillante d’une nouvelle de Clive Barker (Lieux interdits). Le récit aborde directement le thème fascinant des légendes urbaines, mais pas à la manière, plus superficielle, dont le fera plus tard Urban Legend (1997) : ici, le méchant incarne le spectre d’une histoire américaine hantée par l’esclavage et le racisme, histoire qui trouve, dans les rues et couloirs d’une cité dont les habitants sont des laissés-pour-compte, un écho persistant. On est donc en plein dans de l’horreur sociale et urbaine : c’est la société d’hier qui a engendré Candyman, et c’est l’actuelle qui continue de lui donner vie, en le nourrissant de peurs et de colères.
Candyman est la preuve que le cinéma d’horreur a toujours été du cinéma d’auteur quand il était abordé par des metteurs en scène intelligents. L’interprétation intense de Virginia Madsen (sœur de Michael), celle de Tony Todd dans le rôle titre et la bande originale entêtante de Philip Glass achèvent de faire de ce film sombre et assez profond un classique du cinéma d’horreur des années 1990.
Le pitch : une étudiante en train de faire une thèse sur les légendes urbaines se rend dans une cité de Chicago, nommée Cabrini Green, où une sorte de croque-mitaine armé d’un crochet apparaîtrait chaque fois qu’on prononce cinq fois son nom devant un miroir. Convaincue qu’il s’agit d’un fantasme qui illustrerait bien ses recherches, elle commence à interroger les habitants.
Le Loup-garou de Londres (John Landis, 1981)

Le film de loup-garou est un sous-genre à part entière, et John Landis en a réalisé l’une des plus belles pièces au tout début des années 1980. Le Loup-garou de Londres débute par une séquence qui convoque en quelques plans tout un imaginaire fantastique parcouru par moult écrivains et réalisateurs avant lui : deux hommes marchant dans une lande brumeuse ; une vieille auberge peuplée de locaux méfiants… Il déplace ensuite le folklore de la lycanthropie en milieu urbain, et réussit un alliage parfaitement bien dosé d’humour et d’épouvante. Les bonnes idées fusent, comme ce cauchemar fait par le protagoniste qui vient souligner ses angoisses les plus profondes en tant que juif (il rêve de loups-garous en uniforme de nazi).
La scène la plus célèbre, celle de la transformation, doit beaucoup au travail époustouflant du maquilleur Rick Baker (qui a travaillé sur le célèbre clip de Thriller), et le résultat surclasse ce que feront plus tard d’autres réalisateurs à l’aide d’effets numériques souvent laids et creux (Anthony Waller dans Le Loup-garou de Paris, suite du film de Landis dont le principal atout est le charme de Julie Delpy ; ou encore Wes Craven dans le bien-nommé Cursed, plombé par la production, à peine sauvé du naufrage par Christina Ricci). Un petit joyau du genre, d’une grande élégance.
Le pitch : deux étudiants américains en vacances se promènent dans le parc national de North York Moors, en Angleterre. À la nuit tombée, ils décident de s’arrêter dans une auberge, dont les clients leur adressent un conseil inquiétant : ne quitter la route sous aucun prétexte…
Le conseil en plus : si vous aimez les lycanthropes au cinéma, vous pouvez aussi vous pencher sur le moins connu mais sensible et attachant Ginger Snaps (2000), qui utilise la figure du loup-garou pour parler avant tout d’adolescence et de féminité.
Lire la critique de Le Loup-garou de Londres
Six films à découvrir
Pontypool (Bruce McDonald, 2008)

You know the french philosopher Roland Barthes once described trauma as a news photo without caption. And that, folks, is what I think we have here now.
Cette réplique de Pontypool est représentative d’un film dont le sous-texte (la légende donc) n’est pas explicite, mais très intéressant (j’y reviendrai). L’une des grandes forces de ce film canadien est de jouer sur le hors-champ : l’action se passe intégralement dans une station de radio et pendant une bonne partie du métrage, les événements terrifiants ont lieu en dehors de ce lieu ; à l’instar des protagonistes, nous ne faisons donc que les entendre.
Un ami travaillant dans le cinéma (Adrien, tu te reconnaîtras peut-être) m’a un jour dit que le son d’un film était peut-être encore plus important que l’image en termes d’impact sur le spectateur. Ce qui est certain, c’est que Pontypool illustre à quel point on est parfois bien plus saisi et impressionné par un bruit qui stimule notre imagination que par une image bien définie.
Ce pandemic movie tout à fait atypique est le reflet d’une humanité rongée par son histoire, dont le langage, même, est hanté, vicié par des siècles de violence. Il faut réinventer un langage pour soigner sa conscience (langage et conscience étant intiment liés). Mais c’est une interprétation, puisque rien n’est expliqué ici. La réalisation de Bruce McDonald, tout en plans fixes soignés, tire le meilleur parti de l’espace restreint dans lequel l’action se déroule, tandis que le trio de personnages (joués par Stephen McHattie, Lisa Houle, Georgina Reilly) fonctionne à merveille. À mon sens, l’un des films d’horreur les plus singuliers et les plus intelligents de ces 15 dernières années.
Le pitch : l’animateur radio Grant Mazzy, dans le creux de la vague, arrive un matin dans la station de radio de la petite ville de Pontypool, dans l’Ontario, où l’attendent la productrice Sydney Briar et la technicienne Laurel-Ann Drummond, récemment rentrée d’Afghanistan. L’émission débute normalement, jusqu’à ce que le reporter Ken Loney, qui se trouve à l’extérieur du bâtiment, décrive au trio d’inquiétants événements se déroulant à Pontypool…
The Witch in the Window (Andy Mitton, 2018)

Comme son titre l’indique, le quatrième long d’Andy Mitton est une variation autour de la figure de la sorcière, mais une variation maline, sensible, qui évite les effets éculés. Le film propose avant tout un récit familial délicat, où l’angoisse est diffuse, sourde, abstraite même, l’image (rarement visible d’ailleurs) de la sorcière ne semblant être que l’écho d’une peur à la fois intime et universelle, et non sa source.
S’il demeure relativement modeste, le film n’en est pas moins original et aussi très efficace dans ses moments de tension, tout en sobriété et sans esbrouffes.
Le pitch : un père et son fils s’installent dans une maison située dans le Maine. Mais ils ne semblent pas en être les seuls habitants…
Lire la critique de The Witch in the Window
Attachment (Gabriel Bier Gislason, 2022)

Projeté à l’édition 2022 de L’Étrange Festival, Attachment est un film d’épouvante danois qui débute comme un film romantique (la rencontre de deux femmes, éprouvant un coup de foudre réciproque) avant de nous plonger dans un climat ambigu, où l’on ne sait pas bien si l’inquiétude de Maja (Josephine Park) est fondée, ou si elle s’explique par sa méconnaissance de l’environnement culturel dans lequel elle se retrouve plongée, en passant quelques jours chez la mère juive orthodoxe très pratiquante de sa nouvelle compagne.
L’originalité du film ne tient pas que dans son évocation d’un folklore juif rarement exploré par le cinéma d’horreur, mais aussi dans son traitement, Attachment ne se contentant pas de vouloir faire peur (et rire aussi, notamment dans la première partie) mais proposant une réflexion autour du sentiment amoureux. Un peu moins convaincant dans un final plus prévisible que le reste du film, Attachment reflète néanmoins des qualités d’écriture solides ainsi qu’une volonté trop rare dans le cinéma d’épouvante : raconter une histoire, susciter une réflexion et non pas se contenter de dérouler des codes vus et revus.
Le pitch : lorsque la danoise Maja rencontre la britannique Leah, c’est le coup de foudre immédiat, au point que Leah décide de repousser son retour en Angleterre. Peu après, elle se blesse au genou au cours d’une crise d’épilepsie. Les deux jeunes femmes prennent alors la direction de Londres, où Leah habite auprès de sa mère Chana, une juive orthodoxe pratiquante. Très protectrice à l’égard de sa fille, Chana ne semble pas particulièrement ravie de la présence de Maja…
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Huesera (Michelle Garza Cervera, 2022)

Projeté au PIFFF 2022 et au Festival du Film de Femmes 2023, Huesera est l’œuvre d’une réalisatrice mexicaine. On y entend une réplique significative, prononcée par un médecin homme : ce n’est rien, vous êtes juste enceinte
.
Sauf que ce n’est pas rien justement, et le film explore très intelligemment les questionnements liés à la maternité, dont la notion de pression sociale, pas toujours facile à distinguer d’un authentique désir d’enfant. La réalisation et la photographie témoignent d’un indéniable sens de l’esthétique, tandis que la comédienne Mayra Batalla exprime parfaitement les angoisses de son personnage.
Le pitch : Octavia est heureuse : elle est enceinte de son compagnon Raúl, tout aussi ravi qu’elle. Assez vite, pourtant, la jeune femme est la proie de sérieuses angoisses…
The Lodge (Veronika Franz et Severin Fiala, 2020)

Un huis clos dans un chalet, c’est une situation relativement classique dans le cinéma de genre. Un huis clos entre la nouvelle compagne d’un homme et les deux enfants de celui-ci, c’est déjà moins fréquent. Et surtout, la force de The Lodge est qu’on ne sait pas bien, pendant une bonne partie du film, de quoi doit-on avoir peur. De l’éventuelle apparition du fantôme de la vraie mère des enfants ? De sa « remplaçante » au passé trouble ? Des enfants ? D’autre chose encore ?
Les films d’horreur dont la menace n’est pas bien identifiée sont rares et donc, d’autant plus précieux. On pense parfois aux Innocents (d’après Henry James) de Joseph Clayton, sommet d’ambiguïté lui aussi. Mais le second film de Veronika Franz et Severin Fiala trace son propre chemin dans une nuit enneigée. Attention cependant : The Lodge est sombre, très sombre, donc pour une soirée Halloween en mode pizza et tranches de rire, ce n’est pas le bon choix.
The Invitation (Karyn Kusama, 2015)

Longtemps disponible au catalogue Netflix, The Invitation demeure un film trop peu reconnu, qui n’a pas été distribué au cinéma en France alors que c’est un petit bijou si on aime les atmosphères paranoïaques et ambiguës.
Réalisé par Karyn Kusama, à qui l’on doit le plus célèbre mais bien moins réussi Jennifer’s Body, le film appartient à un sous-genre confidentiel : les dinner parties from hell. La réalisation étant centrée sur la perception du protagoniste, invité par son ex à un dîner, il est difficile de faire le tri entre ce qui pourrait relever de la parano d’un homme traumatisé par le deuil et ce qui serait, au contraire, les signes d’un complot effrayant. La réalisation et le jeu de Logan Marshall-Green entretiennent savamment ce doute entêtant.
Le pitch : Will et sa petite amie Kira se rendent à un dîner organisé chez Eden, l’ex-femme de Will, et son nouveau compagnon David. Interpellé par des détails étranges, Will se demande peu à peu si cette invitation ne cache pas un projet malveillant…
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Trois films drôles et méconnus
Double Date (Benjamin Barfoot, 2017)

Mélange de buddy movie et de comédie romantique horrifique, Double Date est avant tout le récit de la rencontre de deux êtres timides dans des circonstances pour le moins dangereuses et sanglantes. C’est aussi une variation sur le thème des femmes vengeresses, en réaction à l’oppression masculine.
Modeste, sans prétention mais drôle et généreux, le film s’ouvre par un générique emmené par une chanson diablement efficace, Run To Your Mama, du groupe de rock alternatif suédois Goat.
Le pitch : en raison de sa timidité maladive, Jim, bientôt trente ans, n’a toujours pas perdu son pucelage. La veille de son anniversaire, il réalise que deux jolies jeunes femmes lui font apparemment de l’œil. Son pote Alex le pousse aussitôt à passer à l’attaque. Le problème, c’est que Kitty et Lulu sont des tueuses d’hommes, qui poursuivent un macabre projet…
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Snatchers (Stephen Cedars et Benji Kleiman, 2019)

Une lycéenne qui développe une grossesse anormale… Snatchers n’a pourtant rien à voir avec Rosemary’s Baby. C’est un teen horror movie drôle, mené tambour battant et porté par deux héroïnes énergiques. Le message sur le droit à l’avortement est explicite, autant que bienvenu dans une Amérique où ce droit n’est pas acquis partout. Le mélange humour / horreur fonctionne, notamment grâce à des effets spéciaux plutôt bien fichus. Un bon divertissement !
Le pitch : Sara fait partie des filles populaires du lycée. Un soir, elle décide de perdre sa virginité dans les bras d’un certain Skyler, avec lequel elle avait eu une amourette quelques temps plus tôt. Mais dès le lendemain, la jeune femme présente les symptômes d’une grossesse étonnamment avancée…
The Rage (Robert Kurtzman, 2007)

C’est peut-être l’un des plaisirs les plus régressifs de cette sélection. The Rage, c’est en effet du gore qui tache, une histoire complètement absurde, des effets numériques souvent cheap et des dialogues… dont je vous laisse juger sur la base de ce bref échange :
Un homme (en train de copuler dans une voiture) : Y a pas le moindre doute, t’as le cul le plus délicieux qui soit.
La fille : J’adore quand tu parles comme James Bond.
Évidemment, tout ça est voulu et 100% assumé par le réalisateur, qui est avant tout un spécialiste des effets spéciaux (sa carrière dans ce domaine est des plus respectables) et dont le but ici est de satisfaire les amateurs d’horreur fun façon Braindead. Le film comporte toutefois un message anti-capitaliste qui lui donne un mordant supplémentaire. Au casting, on retrouve la trop rare Erin Brown, qui a surtout faire carrière (sous le pseudo de Misty Mundae) dans des séries Z érotico-horrifiques, mais qu’on peut voir également dans l’un des meilleurs segments de l’anthologie Masters of Horror (celui réalisé par Lucky McKee, Sick Girl).
Le pitch : le Dr Viktor Vasilienko, écœuré par le capitalisme dont les règles mercantiles seraient à l’origine de l’échec de ses recherches sur le cancer, décide de contaminer l’humanité avec un virus qui transforme l’individu en être arriéré, sanguinaire et cannibale.
Envie d’anthologie ?

L’anthologie 100% réalisatrices XX (2017) est globalement réussie, avec notamment un premier segment glacial basé sur une nouvelle de Jack Ketchum.
Amateur de found footage ?

Ce genre casse-gueule produit beaucoup de films à peine regardables mais récemment, j’ai été séduit par le chilien Wekufe, qui sans toujours éviter les travers du found footage (sur la fin en particulier) parvient à raconter une vraie histoire et à développer un background historique très intéressant autour de la condition des femmes et des effets néfastes de la colonisation.
De folk horror ?

Parmi ce sous-genre dont l’un des classiques les plus reconnus est The Wicker Man (1973) de Robin Hardy, le beaucoup plus récent Moloch, venu des Pays-Bas, convainc par son atmosphère brumeuse et inquiétante, sa mise en place soignée et un personnage féminin bien écrit.
Mais c’est surtout Midsommar (2019) d’Ari Aster qui impressionne, tant par sa grande maîtrise formelle que par son récit étonnant, reflet des obsessions du cinéaste (dont le deuil familial, déjà au cœur du terrifiant Hereditary).
Pour conclure
Voilà pour cette sélection cinéma spécial Halloween forcément subjective, que je vous invite à compléter via des commentaires. Si j’avais un conseil, cela serait d’opter pour des films que vous n’avez pas encore vus. Découvrir de nouvelles histoires, de nouveaux auteurs… c’est plus risqué certes, mais un peu plus stimulant que de revoir un classique que vous connaissez déjà par cœur. Ceci dit, j’écris ces lignes tout en m’apprêtant à aller voir Les Griffes de la nuit pour la énième fois au Forum des images…
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