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Candyman
Fantastique, Horreur 6

Candyman

Par Bertrand Mathieux · Le 24 avril 2012

Film de Bernard Rose
Année de sortie : 1992
Pays : États-Unis
Scénario : Bernard Rose, d’après la nouvelle Lieux interdits (The Forbidden) de Clive Barker
Photographie : Anthony B. Richmond
Montage : Dan Rae
Musique : Philip Glass
Avec : Virginia Madsen, Tony Todd, Xander Berkeley, Vanessa A. Williams

Candyman: I am the writing on the wall, the whisper in the classroom! Without these things, I am nothing.

Adapté de la nouvelle Lieux interdits de Clive Barker, Candyman traite intelligemment des légendes urbaines et plus particulièrement des malaises sociaux qu’elles peuvent traduire.

Synopsis de Candyman

Helen Lyle (Virginia Madsen) est une étudiante diplômée de l’université de Chicago qui écrit une thèse sur les légendes urbaines. À l’occasion d’entrevues menées dans le cadre de ses recherches, elle entend parler d’une légende locale appelée Candyman – un mystérieux tueur armé d’un crochet qui apparaîtrait lorsque l’on prononce cinq fois son nom devant un miroir.

Convaincue de tenir une piste intéressante pour sa thèse, Helen se rend, avec son amie Bernadette (Kasi Lemmons), à Cabrini Green, une cité qui serait le « territoire » de Candyman.

Critique et analyse du film

L’horreur sociale

Quand il n’éveille pas nos peurs intemporelles, primitives (comme dans l’excellent Les Dents de la mer ou encore Les Oiseaux), le cinéma d’horreur (ou fantastique) peut aussi être un moyen de traiter de malaises d’ordre social. On l’a vu récemment dans Thabalhar Cansa, dont la dimension fantastique exprime à sa manière certaines angoisses et difficultés de la société brésilienne, ou encore dans des films comme Season of the Witch, une fable horrique profondément féministe. En proposant une variation sur le thème passionnant des légendes urbaines, Candyman (adapté de Lieux interdits, l’une des meilleures nouvelles de Clive Barker) s’inscrit clairement dans cette veine de l’horreur sociale.

L’assassin manchot interprété par Tony Todd incarne en effet la dimension la plus sombre et effrayante du ghetto dont il hante les tours délabrées. Il est la manifestation surnaturelle d’un folklore véhiculant les malaises d’une société ; sa mythologie reflète une réalité historique, urbaine et sociologique, et c’est en quoi elle est intéressante.

Les conditions même de son apparition sont directement liées à cet aspect iconique du personnage : pour faire apparaître Candyman, il faut prononcer cinq fois son nom devant un miroir. Ce rite, que tous ceux qui ont vu le film ont en mémoire, n’a rien d’innocent : le miroir n’est plus un banal objet du quotidien, c’est le miroir d’une société, de son histoire, de ses démons et superstitions. Il est donc logique en un sens que Candyman jaillisse de sa surface, puisque lui-même est le produit d’une histoire commune, d’un passé collectif (il est le fils d’un esclave noir, brutalement assassiné pendant la guerre civile américaine).

Virginia Madsen dans "Candyman"

Helen (Virginia Madsen) dans « Candyman »

Les légendes urbaines : une fonction ?

Parallèlement à la mythologie propre au personnage et à sa signification spécifique, Candyman propose une réflexion plus large sur les légendes urbaines, et notamment sur leur rôle. Cette réflexion est déjà présente dans la nouvelle de Barker, notamment à travers plusieurs répliques de l’héroïne : […] peut-être que la mort doit être toute proche ; il faut que nous sachions qu’elle est au coin de la rue. La télévision n’est pas assez intime. ; ou encore, à propos de son compagnon Trevor (joué par Xander Berkeley dans le film) : Elle désespérait de découvrir une expression hantée dans ses yeux ternes ; et que valait un homme incapable d’être hanté ?. La dernière phrase de la nouvelle est significative : elle voulait lui offrir […] quelque chose qui vienne le hanter. Une autre phrase, prononcée cette fois par Candyman et reprise dans le film, apporte un éclairage supplémentaire : Que savent les gens du bien ? Excepté ce que le mal leur enseigne par ses excès ?.

Candyman

Un graffiti représentant Candyman, qu’Helen découvre lors de son exploration dans Cabrini Green.

Il y a donc ici tout un développement autour de la possible fonction des légendes urbaines : elles représentent une proximité avec la mort dont Helen Lyle se demande si elle n’est pas un besoin inconscient des individus ; elles reflètent des angoisses qui font partie intégrante de l’existence et lui donnent plus d’intensité (Your death will be a tale to frighten children, to make lovers cling closer in their rapture) ; et enfin, elles auraient même un rôle moral. En effet, la phrase précitée de Candyman (Que savent les gens du bien ? Excepté ce que le mal leur enseigne par ses excès ?) sous-entend que les légendes véhiculent en quelques sortes un repère moral à destination du public. On peut étendre ce constat à d’autres formes de littérature : les contes et légendes, qui existent depuis des siècles, reposent sur des ressorts culturels et psychologiques comparables. Les légendes urbaines n’en sont qu’une variante moderne et exclusivement orale.

Enfin, lorsque Candyman explique que sans les écritures sur les murs, sans les murmures dans les salles de classe, il n’est rien, il nous renvoie directement à la définition même des légendes urbaines, dont les contenus sont le produit d’un fantasme collectif et non de la réalité (même si ce fantasme trouve bien sûr ses racines dans la réalité).

Une adaptation intelligente

Le scénario de Bernard Rose s’attache davantage à exploiter du mieux possible le sujet de la nouvelle dont il est inspiré plutôt qu’à accumuler les poncifs qui plombent trop souvent le cinéma de genre. D’ailleurs, le film ne bascule véritablement dans l’horreur qu’au bout d’une cinquantaine de minutes environ, c’est-à-dire uniquement après avoir bien défini les enjeux, le cadre et les personnages de l’histoire. Sur ce point, le fait que Bernard Rose ne soit pas « abonné » au cinéma d’horreur (il a adapté à deux reprises du Tolstoï et réalisé un biopic sur Beethoven) a peut-être joué. Il est en tous cas manifeste qu’il n’était pas stimulé, dans Candyman, uniquement par le fait de filmer des scènes de meurtres sanguinolents – exercice dans lequel bien des metteurs en scène semblent se complaire.

Toutes les séquences où l’héroïne plonge dans une partie de Chicago (la cité Cabrini Green) qui lui est inconnue, déchiffrant ses graffitis, explorant ses recoins les plus sombres, discutant avec ses habitants, sont parmi les plus réussies du film. La réalisation souligne l’importance du lieu, notamment dans ces plans aériens sur la cité, lesquels évoquent d’ailleurs la première phrase de la nouvelle de Barker (Comme une parfaite tragédie, dont l’élégance échappe aux yeux de ceux qui en sont les victimes, la géométrie rigoureuse de la cité de Spector Street n’était visible que des hauteurs). Phrase qui suggère largement le concept de déterminisme social (le mot « tragédie » renvoie à une idée de fatalité inévitable), et qui souligne donc la dimension sociologique du récit. On notera que Barker cite un quartier imaginaire (Spector Street) dans sa nouvelle, tandis que Bernard Rose a choisi d’ancrer l’action de Candyman dans une cité qui existe réellement : Cabrini Green représente en effet le plus vaste ensemble de logements sociaux de Chicago. L’article Cabrini Green et les dilemmes politiques de l’habitat social à Chicago livre d’ailleurs une réflexion très intéressante sur ce quartier précaire, symbole d’inégalités sociales qui sont au cœur du film.

La cité Cabrini-Green dans "Candyman"

La cité Cabrini-Green dans « Candyman »

Le réalisateur fait plusieurs autres choix judicieux, tel que celui de confier le rôle de Candyman à un acteur noir (dans la nouvelle, sa peau est décrite comme étant d’un « jaune cireux »), ce qui semble plus cohérent par rapport au sujet, et aussi en renonçant au look pour le moins étrange imaginé par Barker (sa veste et son pantalon étaient un habit d’arlequin), dont le résultat à l’écran aurait pu laisser perplexe… Il attribue également au tueur une histoire que la nouvelle laisse dans l’ombre (et qui renvoie directement à l’esclavagisme des noirs dans le sud des États-Unis, au 19ème siècle), et imagine un rebondissement final d’autant plus cohérent (même si un peu plus de subtilité, dans la dernière scène, n’aurait pas fait de mal) qu’il est d’une certaine façon suggéré dans le récit de Clive Barker.

Rose sait aussi respecter mot pour mot la nouvelle quand c’est pertinent, reprenant presque à l’identique ses passages les plus significatifs (Je suis la rumeur […]. C’est un pain béni entre tous. Vivre dans les rêves des gens ; dans les murmures qu’ils échangent au coin des rues ; mais ne pas avoir à être.). Les derniers mots sont très importants : Candyman est le produit d’une souffrance telle (implicite dans la nouvelle, expliquée dans le film) que l’existence terrestre, matérielle lui est insupportable. Cette souffrance ne concerne bien entendu pas que lui : elle est inhérente à toute une partie de l’histoire américaine, et vécue – à des degrés divers – par des milliers de gens (incarnés dans le film par les habitants de la cité où Helen effectue ses recherches).

L’atmosphère et la musique de Philip Glass

L’atmosphère du film est particulièrement réussie. La réalisation et les décors évocateurs trouvent un support de choix en la B.O de Philip Glass, brillant compositeur de musique contemporaine connu notamment pour son album Glassworks. Les thèmes composés et orchestrés par Glass pour Candyman ont une dimension à la fois dramatique, inquiétante et solennelle qui correspond parfaitement au sujet. L’utilisation fréquente des chœurs souligne l’idée centrale de peur collective, de rumeur secrète, en même temps que l’aspect tragique et romantique de l’histoire du tueur.

Les acteurs principaux

La réussite de Candyman tient également à l’empathie que l’on ressent vis-à-vis du personnage principal, incarné par la talentueuse (et charmante) Virginia Madsen (la sœur de Michael), ainsi qu’à la présence magnétique de Tony Todd. Le rôle d’Helen dans Candyman restera, pour Virginia Madsen, l’un des plus importants de sa carrière, aux côtés de celui de Maya dans la comédie dramatique Sideways (2004), qui lui valut plusieurs nominations et récompenses.

Virginia Madsen dans "Candyman"

Helen (Virginia Madsen) dans « Candyman »

À propos de Clive Barker

L’écrivain (mais aussi scénariste et réalisateur) britannique Clive Barker a commencé à écrire des nouvelles dans les années 80. Il est notamment l’auteur des fameux Livres de sang, dont l’intégrale est disponible en deux tomes. Barker est l’une des figures importantes de la littérature horrifique contemporaine américaine, et l’une des têtes de file, à l’instar de Jack Ketchum (The Woman), du courant appelé « splatterpunk ».

Une violence explicite, extrême (en opposition avec la violence fantasmagorique ou suggestive des récits de Lovecraft, par exemple), ainsi que des sujets et personnages souvent liés aux aspects les plus sombres de la société moderne (c’est particulièrement le cas dans Candyman), font partie des caractéristiques du splatterpunk, terme inventé par l’écrivain David J. Schow en 1986 (lire Splatterpunk, sur Wikipédia). Bret Easton Ellis, par le biais de son célèbre roman American Psycho, a également été associé à ce courant.

Barker a réalisé plusieurs longs métrages dont le plus célèbre reste Hellraiser (1987), avec ses démons sadomasochistes (les Cénobites).

Lieux interdits, la nouvelle dont Candyman est l’adaptation cinématographique, est incluse dans le tome 2 des Livres de sang. C’est cependant à mon avis dans le 1er tome (bien qu’il soit également d’une qualité inégale) que l’on trouve les meilleurs récits de Barker, comme Rawhead Rex (également adapté au cinéma), Dans les collines, les cités ou encore Les Démons du désert. Le second tome comprend néanmoins, outre Lieux interdits, une nouvelle plutôt réussie intitulée Apocalypse.

À propos de Philip Glass

Si sa carrière (prolifique) de compositeur commence dès les années 50, c’est à partir des années 80 que Philip Glass est amené à composer des musiques pour le cinéma.

Il a écrit notamment les BO des films Mishima (Paul Schrader, 1985), Hamburger Hill (John Irvin, 1987), Kundun (Martin Scorsese, 1997), The Truman Show (Peter Weir, 1998), The Hours (Stephen Daldry, 2002), Fenêtre secrète (David Koepp, 2004), Chronique d’un scandale (Richard Eyre, 2006) et Le Rêve de Cassandre (Woody Allen, 2007).

Par ailleurs, ses compositions ont été utilisées dans plusieurs films, dont La Moustache (2005), un film fantastique français d’Emmanuel Carrère (plutôt réussi) dans lequel on entend le Concerto pour violon et orchestre enregistré par Glass en 1987.

Plus récemment, il a signé la BO de Stocker, le premier film de Park Chan-wook (Old Boy) tourné aux États-Unis.

8 Note globale

Cristallisant les peurs urbaines, les traumatismes historiques et les malaises d'une société à travers le personnage devenu culte qui donne son titre au film, Candyman est une adaptation intelligente du récit de Clive Barker, qui a pleinement sa place parmi les classiques du cinéma d'horreur.

Bernard RoseClive BarkerHorreur urbaineLégende urbaineTony ToddVirginia Madsen
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Bertrand Mathieux

Principal contributeur du blog Citizen Poulpe. Parmi mes cinéastes préférés : Michael Cimino ; Claude Chabrol ; Maurice Pialat ; Michael Powell ; Kelly Reichardt ; Arthur Penn ; Olivier Assayas ; Emmanuel Mouret ; Guillaume Brac ; Francis Ford Coppola ; Michel Deville ; Guillaume Nicloux ; Karim Moussaoui ; Woody Allen ; Sam Peckinpah ; Nacho Vigalondo ; Danielle Arbid ; Jean-Pierre Melville ; David Lynch ; Billy Wilder ; David Mamet ; William Friedkin ; Nicolas Pariser ; Sergio Leone ; Jane Campion ; Miguel Gomes ; Ari Aster ; Christian Vincent ; Sidney Lumet ; Dominik Moll ; Ernst Lubitsch ; Gilles Marchand ; Alfred Hitchcock ; John Carpenter ; Otto Preminger ; Whit Stillman ; Nicholas Ray...

6 commentaires

  • trashmovies dit : 3 mai 2012 à 21 h 06 min

    excellent article, très complet, l’idée de caler un morceau de la BO est judicieuse et originale.
    La citation sur le bien et le mal doublement mentionnée est marquante, je vais me procurer le film rapidement.

    Répondre
  • jean-claude pons dit : 11 novembre 2012 à 20 h 56 min

    Vous voyez surtout dans Candyman son aspect disons sociologique et relevez ce que dit et montre le film des légendes urbaines. Je suis d’accord avec ce que vous en dites. Mais moi je trouve le film intéressant, voire passionnant, voire excitant pour la raison qu’il nous fait entrer insidieusement, sans le dire, sans le faire dire par quiconque, sans aucun pathos psychologisant, dans une psychose, celle d’Helen, dont ni elle, personnage, ni nous, spectateurs, ne sortirons. Au contraire, Helen ne cessera de s’ y enfoncer, et nous à sa suite (c’est une possibilité — par « nous » j’entends bien sûr les spectateurs tordus, dont je suis). Autrement dit, et pour ne pas en écrire des pages et des pages, le film Candyman par lui-même, par son scénario, par son montage, par sa direction de l’actrice, par sa mise en scène, EST de la psychose. Nous se savons pas et ne pouvons savoir, par définition, que Helen est psychotique parce que nous sommes effectivement dans la psychose (et non dans la névrose), c’est-à-dire dans une maladie psychique qui, par définition, ne peut être consciente d’elle-même ès qualité. Me fais-je comprendre ?
    Si Candyman est ce film, eh bien il est sans doute unique.

    Répondre
    • Bertrand Mathieux dit : 12 novembre 2012 à 10 h 28 min

      Si je comprends bien (corrigez-moi si je me trompe), vous pensez qu’Helen est une meurtrière (sans en être consciente le moins du monde) et que Candyman est une projection de sa propre folie, de ses fantasmes ?

      C’est une interprétation à laquelle je n’avais pas pensé mais qui est très intéressante. Même si la toute dernière séquence implique une dimension davantage fantastique que purement psychologique – mais de toutes façons je n’aime pas trop la toute fin du film, superflue à mon avis.

      Quant à savoir si « Candyman est ce film », je dirais plutôt que c’est l’un des niveaux de lecture possible. Comme beaucoup de bons films, on peut le voir de différentes façons sans d’ailleurs que ces visions soient forcément contradictoires. Après, j’ignore quelle interprétation le réalisateur avait en tête au moment de tourner (peut-être qu’il en avait plusieurs !). De mémoire, la nouvelle de Barker ne va en revanche pas trop dans cette direction.

      Vous dites « pour ne pas en écrire des pages et des pages », mais ça m’intéresserait que vous développiez ce point de vue à l’occasion !

      Répondre
  • Jean-Pascal Mattei dit : 12 août 2013 à 15 h 06 min

    Article très complet. Une autre lecture : « La Belle et la Bête » revisité sur le mode interracial. Dans le cinéma américain, la peur possède une couleur, et ce depuis les origines (Griffith). L’union, sexuelle évidemment, entre une Blanche et un Noir constitue le fantasme ultime, mélange d’attraction et de répulsion, d’une société qui pratiqua récemment la ségrégation, puis, dans un bel exemple de schizophrénie (révélateur aussi du poids politique des « minorités ») élut un « sang-mêlé » à la Maison-Blanche. Sans doute fallait-il un réalisateur anglais – avec Londres devenue depuis trente ans une capitale cosmopolite, je vous renvoie aux premiers Frears – pour oser l’illustrer…

    Répondre
  • Emmanuel Barrère dit : 10 septembre 2018 à 22 h 36 min

    Ce que j’apprécie également dans ce film est la relation avec Trevor:
    Tous les deux bossent sur le même sujet mais lui est un poseur, tandis qu’elle, attirée par sa part d’ombre, met les mains dans la merde, va sur le terrain, prend des risques car elle s’emmerde avec ce type. Quand elle sort de l’institut tout est repeint en rose, couleur qu’elle vomit, il est superficiel, il ne la mérite pas.
    Le personnage de Candyman me semble n’être qu’une question de forme, d’ailleurs à la fin quand elle revient, il n’existe plus, elle a pris sa place et désormais elle sera le sujet de tous les murmures…
    Pardonnez-moi de ne pas plus développer! En tout cas bel article!

    Répondre
    • Bertrand Mathieux dit : 27 septembre 2018 à 9 h 02 min

      Merci ! Votre commentaire est très intéressant, je n’avais pas noté la relation avec Trevor mais c’est très juste. Avez-vous lu la nouvelle d’origine ? En tous cas le travail d’adaptation est assez remarquable, dans mon souvenir le film est supérieur au texte (même si j’aime bien Clive Barker). Pour votre information, une superbe édition de « Candyman » va sortir en Blu-ray et en DVD chez Arrow Films, un éditeur anglais qui propose toujours de très belles éditions (au niveau de la jaquette, de la qualité du master et du contenu). En l’occurrence je trouve la jaquette de celle-ci manquant un peu de finesse mais ça reste très sympa : https://arrowfilms.com/product-detail/candyman-limited-edition-blu-ray/FCD1820

      J’espère à bientôt sur le blog, je suis toujours preneur de ce genre d’interventions !

      Répondre

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