Citizen Poulpe - Critiques de films
  • Critiques de films
    • Toutes les critiques de films
    • Drame
    • Policier / Thriller
    • Horreur
    • Fantastique
    • Science-fiction
    • Comédies / Comédies dramatiques
    • Western
    • Espionnage
    • Guerre
    • Aventures / Action
    • Documentaire
    • Courts métrages
  • Extraits de films
  • Musique et cinéma
  • Dossiers
    • Dossiers thématiques
    • Portraits croisés
    • Personnalités
  • Recueil de nouvelles
  • Contact
Lily Gladstone dans "Certaines femmes"
Actualités 0

2017 en 8 films

Par Bertrand Mathieux · Le 31 décembre 2017

Une fois n’est pas coutume, prêtons-nous au rite des « TOP » qui déferlent sur le web et dans la presse écrite tous les 31 décembre, à travers une sélection évidemment subjective, forcément incomplète mais qui peut-être aura le mérite de vous donner envie de découvrir un ou plusieurs des films qui la composent.

N°1 – Certaines femmes, Kelly Reichardt


N’en déplaise à Quentin Tarantino, qui avait listé le très beau western La Dernière piste parmi les pires films de 2011, Kelly Reichardt est l’une des figures majeures du cinéma américain indépendant actuel – et son dernier long métrage, Certaines femmes, a largement confirmé ce statut.

La cinéaste y filme avec délicatesse des fragments de la vie de quatre femmes, superbement incarnées par Laura Dern, Kristen Stewart, Michelle Williams et Lily Gladstone. Certaines femmes est un film qui prend son temps, qui respire, et qui dit plus de choses en un seul plan que bien des films en une heure et demie. On pense à certains grands nouvellistes américains, et d’ailleurs le film est basé sur un recueil de Maile Meloy, qui malheureusement ne semble pas avoir été traduit en France.

Lire la critique

N°2 – Nocturnal Animals, Tom Ford


Nous vivons dans un monde superficiel où tout est à disposition et, à la moindre contrariété, au moindre sursaut, les gens capitulent, se quittent, a déclaré Tom Ford dans une interview donnée à l’occasion de la sortie de son dernier film. Nocturnal Animals illustre ce constat amer à travers un récit remarquablement bien construit et mis en image avec une grande rigueur. Une esthétique sophistiquée, mais qui est avant tout au service d’une histoire et d’une émotion – comme cela devrait toujours être le cas.

Lire la critique

N°3 – Colossal, Nacho Vigalondo


Comme tous les autres films de Nacho Vigalondo, Colossal n’est pas sorti dans les salles françaises, et c’est directement en vidéo qu’on a pu découvrir le quatrième long métrage du cinéaste espagnol cet été. La critique n’a pas toujours été tendre et pourtant, ce film est l’image même d’un cinéma fantastique intelligent, personnel, qui se moque des poncifs du genre, des attentes d’un public nourri aux récits formatés et caricaturaux. Ou comment partir d’un pitch de kaiju movie pour livrer au final un film qui échappe à toute étiquette, au même titre que le remarquable Personal Shopper d’Assayas (qui à quelques jours près – il est sorti en décembre 2017 – aurait bien évidemment intégré ce TOP cinéma 2018). Deux films qui livrent, chacun à leur manière, de saisissants portraits de femme. Anne Hathaway est d’ailleurs excellente dans Colossal.

Lire la critique

N°4 – The Endless, Justin Benson et Aaron Moorhead


Encore un film qui ne retiendra probablement pas l’attention des distributeurs, comme tous les films un peu singuliers et difficiles à classer. The Endless, troisième long métrage du duo formé par Justin Benson et Aaron Moorhead, présente des qualités similaires au Colossal de Nacho Vigalondo, ou encore à They Look Like People, de Perry Blackshear : c’est un film fantastique qui se préoccupe avant de tout de développer des personnages et un récit intime, personnel, sensible (et non d’appliquer bêtement les recettes du genre). On y trouve certes des clins d’œil parfois explicites à Lovecraft, mais ne nous y trompons pas : Benson et Moorhead sont de vrais auteurs, qui ne se contentent pas d’aligner les références.

Lire la critique

N°5 – Grave, Julia Ducourneau


Avec Grave, Julia Ducourneau livre un troublant récit initiatique, avec pour noyau central le phénomène d’héritage (au sens non matériel du terme) familial et la relation quasi fusionnelle entre deux sœurs. Un vrai film d’horreur (quoique la réalisatrice elle-même ne le définit pas ainsi) où le cannibalisme n’est pas un sujet, mais une façon de raconter une histoire.

Lire la critique

N°6 – Wind River, Taylor Sheridan


C’est parfois dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. Taylor Sheridan le prouve en signant un polar classique, proche du western, aussi épuré qu’efficace ; d’autant plus qu’il y glisse un message politique précieux. Rien de particulièrement surprenant ici, mais un propos intelligent, et une exécution parfaite. En plus, la BO est signée Nick Cave et Warren Ellis…

Lire la critique

N°7 – Detroit, Kathryn Bigelow


Oublions les polémiques un peu stériles et les journalistes français qui trouvent que les policiers dans Detroit ne sont pas tous assez racistes (?) : le film de Kathryn Bigelow est techniquement impressionnant – c’est de toute évidence l’un(e) des cinéastes les plus doué(e)s pour filmer les scènes d’action – et son approche de la violence ne se fait jamais au détriment des personnages, envers lesquels son empathie est évidente. Si vous recherchez un cours d’histoire sur le mouvement des droits civiques et les émeutes raciales aux États-Unis, allez dans une bibliothèque ; si vous voulez voir un bon film avec de l’émotion et du spectacle, regardez Detroit. Bien entendu, vous pouvez aussi faire les deux…

Lire la critique

N°8 – The Party, Sally Potter


On peut dire que The Party est un film mineur, qu’il ne raconte rien de particulièrement original ou passionnant, et on n’aura pas totalement tort. Mais d’un autre côté, quel sens du rythme, quelle efficacité dans la construction, quelle précision dans le texte et dans le jeu des comédiens ! Et aussi, quelle admirable concision : 1h10, pas une minute de plus, à une époque ou tant de films comptent souvent un bon quart d’heure de trop. On ne s’ennuie pas une seconde, et c’est aussi pour ce genre de divertissement – intelligent et agréable – qu’on va au cinéma. Et puis, il y a Kristin Scott Thomas, toujours aussi élégante, et Patricia Clarkson – mais tous les comédiens (7 au total) sont excellents.

Lire la critique

Les autres films conseillés

Pour les amateurs d’horreur, l’anthologie horrifique XX, écrite et réalisée par quatre femmes (dont la musicienne St Vincent), vaut le coup d’œil ; Gilles Marchand nous a livré de son côté un conte initiatique assez réussi, quoiqu’un peu trop « lisible », avec Dans la forêt ; Karin Viard est une Jalouse drôle, agaçante et touchante dans le film éponyme de David et Stéphane Foenkinos ; Noomi Rapace déménage dans l’efficace et divertissant Seven Sisters, où elle joue sept rôles distincts ; une prouesse qui évoque celle de James McAvoy dans Split, honnête thriller horrifique de M. Night Shyamalan.

Noomi Rapace dans "Seven Sisters"

Noomi Rapace dans « Seven Sisters »

Aaron MoorheadJulia DucourneauJustin BensonKathryn BigelowKelly ReichardtNacho VigalondoSally PotterTaylor SheridanTom FordTop cinéma
Partager Tweet

Bertrand Mathieux

Principal contributeur du blog Citizen Poulpe. Parmi mes cinéastes préférés : Michael Cimino ; Claude Chabrol ; Maurice Pialat ; Michael Powell ; Kelly Reichardt ; Arthur Penn ; Olivier Assayas ; Emmanuel Mouret ; Francis Ford Coppola ; Michel Deville ; Guillaume Nicloux ; Woody Allen ; Sam Peckinpah ; Nacho Vigalondo ; Jean-Pierre Melville ; David Lynch ; Billy Wilder ; David Mamet ; William Friedkin ; Nicolas Pariser ; Sergio Leone ; Jane Campion ; Miguel Gomes ; Ari Aster ; Christian Vincent ; Sidney Lumet ; Dominik Moll ; Gilles Marchand ; Alfred Hitchcock ; John Carpenter ; Otto Preminger...

Vous aimerez également

  • « The Endless » sera projeté au PIFFF 2017 Actualités

    « The Endless » sera projeté au PIFFF 2017

  • Aaron Moorhead et Justin Benson Personnalités

    Aaron Moorhead et Justin Benson

  • The Endless Fantastique

    The Endless

Aucun commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Rechercher une critique de film

Un film, une citation

What we see, and what we seem, are but a dream. A dream within a dream.

Anne-Louise Lambert dans Pique-nique à Hanging Rock, de Peter Weir.

Abonnez-vous !

Abonnez-vous à Citizen Poulpe pour recevoir une notification par email à chaque nouvel article publié.

Facebook

Facebook

Critiques les plus récentes

  • Nina Forever

    Nina Forever

    27 janvier 2021
  • Petits arrangements avec les morts

    Petits arrangements avec les morts

    19 janvier 2021
  • Rendez-vous

    Rendez-vous

    8 janvier 2021
  • L’Homme qui voulait savoir

    L’Homme qui voulait savoir

    3 janvier 2021

Derniers dossiers

  • Simone Simon

    Simone Simon

    9 juin 2020
  • Juliana Rojas et Marco Dutra

    Juliana Rojas et Marco Dutra

    30 avril 2020
  • Les « Dinner Parties From Hell » au cinéma

    Les « Dinner Parties From Hell » au cinéma

    19 avril 2020
  • Mickey Rourke : retour sur sa carrière dans les années 80

    Mickey Rourke : retour sur sa carrière dans les années 80

    1 avril 2020

Au fil de l’eau

  • Rouvrir la boite bleue

    Rouvrir la boite bleue

    11 décembre 2020

Les TOP critiques de films

Un Cœur en hiver
Exotica
Gutland
XX
The Lodge
My Cousin Rachel
Blue Velvet
The Rental
  • Critiques de films
    • Toutes les critiques de films
    • Drame
    • Policier / Thriller
    • Horreur
    • Fantastique
    • Science-fiction
    • Comédies / Comédies dramatiques
    • Western
    • Espionnage
    • Guerre
    • Aventures / Action
    • Documentaire
    • Courts métrages
  • Extraits de films
  • Musique et cinéma
  • Dossiers
    • Dossiers thématiques
    • Portraits croisés
    • Personnalités
  • Recueil de nouvelles
  • Contact

Dossiers cinéma

  • Les « Dinner Parties From Hell » au cinéma

    Les « Dinner Parties From Hell » au cinéma

    19 avril 2020
  • Qui suis-je ? Exemples de troubles identitaires au cinéma

    Qui suis-je ? Exemples de troubles identitaires au cinéma

    22 novembre 2018
  • Les légendes urbaines dans le cinéma des années 90 et 2000

    Les légendes urbaines dans le cinéma des années 90 et 2000

    30 mai 2018

Actualités

  • « Histoire d’un regard » sort en DVD ce mois-ci

    « Histoire d’un regard » sort en DVD ce mois-ci

    30 août 2020
  • La salle de cinéma virtuelle du Forum des images

    La salle de cinéma virtuelle du Forum des images

    7 juin 2020
  • Shadowz, une offre VOD dédiée au cinéma d’horreur et fantastique

    Shadowz, une offre VOD dédiée au cinéma d’horreur et fantastique

    5 juin 2020

Musique et cinéma

  • « Safe Travels » par Peter and the Wolf dans « Villains »

    « Safe Travels » par Peter and the Wolf dans « Villains »

    25 avril 2020
  • « Soul on Fire » par LaVern Baker dans « Angel Heart »

    « Soul on Fire » par LaVern Baker dans « Angel Heart »

    26 mars 2020
  • « In Dreams » de Roy Orbison dans « Blue Velvet »

    « In Dreams » de Roy Orbison dans « Blue Velvet »

    27 juillet 2017

Recherche

Consultez l’index des critiques de films.

Sites conseillés

Découvrez une sélection de sites conseillés par Citizen Poulpe.

Citizen Kane, c’est un film qui a révolutionné le cinéma, aussi bien par ses innovations visuelles que narratives. Le poulpe, et en particulier le poulpe géant, est un animal marin mythique, qui se démarque par son charisme, sa capacité d’adaptation, et sa connaissance de lui-même. Citizenpoulpe.com est un hommage au cinéma et à la grandeur solennelle du poulpe.

Blog sous license Creative Commons. Propulsé par WordPress.