Citizen Poulpe - Critiques de films
  • Critiques de films
    • Toutes les critiques de films
    • Drame
    • Policier / Thriller
    • Horreur
    • Fantastique
    • Science-fiction
    • Comédies / Comédies dramatiques
    • Western
    • Espionnage
    • Guerre
    • Aventures / Action
    • Documentaire
    • Courts métrages
  • Extraits de films
  • Musique et cinéma
  • Dossiers
    • Dossiers thématiques
    • Portraits croisés
    • Personnalités
  • Recueil de nouvelles
  • Contact
Fantastique 15

Paradis pour tous

Par Bertrand Mathieux · Le 28 mars 2009

Film d’Alain Jessua
Année de sortie : 1982
Pays : France
Scénario : Alain Jessua, André Ruellan
Photographie : Jacques Robin
Montage : Hélène Plemiannikov
Musique : René Koering
Avec : Patrick Dewaere, Jacques Dutronc, Stéphane Audran, Philippe Léotard, Fanny Cotençon.

Jeanne Durieux : On est bien… Hein ?
Alain Durieux : Oui… Comme des bêtes.

Alain Durieux (en parlant des publicités) : J’aime bien ce monde qu’ils décrivent. Tout est doux, confortable, harmonieux.

Paradis pour tous est une fable particulièrement pessimiste et empreinte d’une forme de critique sociale récurrente dans le cinéma d’Alain Jessua.  Patrick Dewaere y livra sa dernière composition, puisque ce grand comédien mourut avant la sortie du film (qui lui est dédié).

Synopsis de Paradis pour tous

Totalement déprimé par une vie en désaccord complet avec ses idéaux de jeunesse, Alain Durieux (Patrick Dewaere), représentant en assurances, tente de se jeter du haut de l’immeuble dans lequel se trouvent les locaux de son entreprise. Mais sa chute est stoppée par les lettres qui forment l’enseigne de cette dernière. Hospitalisé pour dépression, il est pris en charge par le docteur Pierre Valois (Jacques Dutronc), qui va expérimenter sur lui un nouveau procédé – le flashage – destiné à délivrer l’être humain de ses angoisses.

Après avoir subi le traitement en question, Alain Durieux rentre chez lui et semble désormais se satisfaire de l’ensemble des choses qui composent son quotidien, dont son couple avec sa femme Jeanne (Fanny Cotençon), sa maison de banlieue au bord d’une quatre voies et même son travail, qu’il accomplit désormais avec une efficacité étonnante. Mais Alain a changé : il paraît très détaché émotionnellement et devient particulièrement matérialiste et cynique.

Persuadé de l’efficacité de son traitement, Pierre Valois va l’appliquer sur d’autres patients, avant de réaliser que le flashage provoque des effets qu’il ne soupçonnait pas de prime abord…

Critique du film

Alain Durieux : Vous me rappelez quelqu’un, mais je ne sais pas qui.
Sophie : C’est ma coiffure, la même que la fille des cigarettes Gitane. Mais vous, j’y suis, vous avez la coupe de cheveux du type de la pub Martini !

Alain Jessua, observateur critique de la société contemporaine

Alain Jessua est un réalisateur et scénariste dont les différents films sont très reconnaissables de par leur atmosphère souvent étrange, à la lisière du fantastique, et leurs thématiques, profondément ancrées dans la société moderne.

Traitement de choc (1973), qui réunit Annie Girardot et Alain Delon, nous parle indirectement (entre autres) de la condition des immigrés. Armaguedon (1977) raconte la vengeance d’un homme (interprété par Jean Yanne) contre la société, tandis que plusieurs scènes anticipent le phénomène de la télé-réalité et épinglent les travers de la société du spectacle. Les Chiens (1979), avec Gérard Depardieu et Victor Lanoux, illustre les effets pervers de la peur sur l’individu, les dérives sécuritaires et la récupération politique du sentiment d’insécurité.

Paradis pour tous s’inscrit dans cette même veine de critique sociale, d’une manière sans doute encore plus radicale que les films précités.

La critique d’une société mercantile et cynique

Le protagoniste Alain Durieux, remarquablement bien interprété par Patrick Dewaere, incarne au début du film l’exemple même du citoyen urbain malheureux dans son travail et plus généralement dans sa vie. La trentaine passée, vivant dans un pavillon au bord d’une route particulièrement bruyante, exerçant un métier (vendeur en assurances) à des années lumières de ses rêves de jeunesse (il voulait devenir avocat), Durieux décide d’en finir une bonne fois mais rate son suicide dans des circonstances particulièrement ironiques. C’est en effet l’enseigne de sa propre entreprise (la Mutuelle Vie), soit l’une des raisons principales de sa dépression, qui freine brusquement sa chute désespérée (et plus ironiquement encore, la lettre « v » du mot « vie »). Un détail lourd de sens dans Paradis pour tous : l’entreprise, symboliquement, « empêche » le suicide de Durieux non pas parce que sa vie a de la valeur, mais parce qu’elle a un prix.

Philippe Léotard dans "Paradis pour tous"

Philippe Léotard dans « Paradis pour tous »

De retour au travail après son traitement, Alain Durieux va d’ailleurs réaliser des performances exceptionnelles en termes de chiffre d’affaires. Dénué de la moindre sensibilité et donc de tout scrupule, il exploite sans remords les souffrances de ses clients – qui étaient d’ailleurs (plus ou moins) les siennes avant son « flashage ». Ses supérieurs, ravis par les rentrées d’argent conséquentes aux ventes de Durieux, vont rapidement promouvoir ce dernier et cautionner ses méthodes de travail, y compris les plus douteuses. Ici, Alain Jessua livre clairement une critique du monde de l’entreprise et de sa logique exclusivement mercantile.

Jacques Dutronc dans "Paradis pour tous"

Le docteur Valois (Jacques Dutronc) dans « Paradis pour tous »

Dans la même logique, Paradis pour tous s’attaque à la société de consommation par le biais de très nombreuses références à la publicité. La première scène où elle s’immisce dans le quotidien du héros se déroule peu de temps après son retour de l’hôpital : tandis que son épouse Jeanne (Fanny Cottençon) et sa belle-mère Édith (Stéphane Audran) se disputent à table, Alain Durieux se rend dans le salon où il regarde des publicités à la télévision. Immédiatement, une voix off nous informe de ses pensées : il aime le monde confortable, lisse, aseptisé que reflète la publicité. Influencé par les spots qu’il regarde, il décide aussitôt d’acheter des bas à sa femme et de se coiffer comme l’acteur de la publicité pour le Martini. Un peu plus tard dans le film, Durieux et deux autres « flashés » regardent une sélection de publicités avec un enthousiasme délirant.

Le flashage créé donc de parfaits consommateurs et des salariés exemplaires. En ce sens, le procédé est une métaphore du formatage des citoyens, incités par la société moderne à oublier leurs préoccupations existentielles en travaillant pour pouvoir mieux consommer. Paradis pour tous livre ainsi une vision exacerbée de la société capitaliste et de ses travers.

On retrouve, comme dans Les Chiens, l’idée d’un système qui déshumanise l’individu. Dans le film précité, c’est le sentiment d’insécurité et la peur des immigrés qui font naître ce processus ; dans Paradis pour tous, c’est l’angoisse et la dépression ordinaires qui poussent le citoyen à se réfugier dans la calme jouissance des biens matériels, et dans l’acceptation aveugle et docile de sa situation.

Dans les deux cas de figure, Alain Jessua nous tend un miroir certes déformant, mais qui reflète bel et bien les maux et les aspects pervers, cyniques de la société moderne.

Les interprètes

On retrouve au casting de Paradis pour tous Patrick Dewaere et Philippe Léotard, deux « écorchés » du cinéma français. Dewaere est comme à son habitude d’une justesse admirable, exprimant à merveille le détachement émotionnel de son personnage. Alain Jessua a d’ailleurs loué sa performance dans le film, ajoutant que tous deux s’étaient merveilleusement compris sur le tournage, au point que le metteur en scène n’avait parfois plus à formuler la moindre indication de jeu. Paradis pour tous lui est dédié, l’acteur ayant tragiquement mis fin à ses jours peu de temps avant la sortie du film.

On retrouve avec plaisir Jacques Dutronc dans le rôle du médecin dépassé par son invention. Il brillera par la suite notamment dans le Van Gogh de Maurice Pialat, et dans l’excellent Toutes peines confondues de Michel Deville. Stéphane Audran excelle dans le rôle à la fois ingrat et comique de la belle-mère envahissante, tandis que Fanny Cottençon prête tout son talent (et son charme) au personnage de Jeanne, l’épouse d’Alain Durieux.

Fanny Cottençon dans "Paradis pour tous"

Fanny Cottençon dans « Paradis pour tous »

La jolie Jeanne Goupil apparaît également dans un rôle secondaire. Compagne du réalisateur Joël Séria, elle a joué dans plusieurs de ses films dont l’étonnant Ne nous délivrez pas du mal, qui fit scandale à l’époque de sa sortie, Charlie et ses deux nénettes et le culte Les Galettes de Pont-Aven.

La musique

C’est le célèbre musicien Michel Portal qui interprète l’entêtante ritournelle au saxophone composée par René Koering. Un thème qui évoque une atmosphère à la fois calme et inquiétante, apaisée et étrange, en accord parfait avec les effets provoqués par le flashage dans Paradis pour tous.

7.5 Note globale

Avec Paradis pour tous, Alain Jessua confirme son habileté à conjuguer fantastique et critique sociale. C'est en particulier au consumérisme, à l'individualisme et au cynisme ambiant qu'il s'attaque ici. Si l'on rit parfois, le film fait froid dans le dos en nous montrant des "machines humaines" qui ne sont ni plus ni moins qu'une caricature effrayante du consommateur docile auquel, à des degrés divers, nous ressemblons tous plus ou moins...

Alain JessuaBoulot mal géréCritique socialeJacques DutroncJoies du libéralismeMonde du travailPatrick DewaerePhilippe LéotardSatire socialeStéphane Audran
Partager Tweet

Bertrand Mathieux

Principal contributeur du blog Citizen Poulpe. Parmi mes cinéastes préférés : Michael Cimino ; Claude Chabrol ; Maurice Pialat ; Michael Powell ; Kelly Reichardt ; Arthur Penn ; Olivier Assayas ; Emmanuel Mouret ; Guillaume Brac ; Francis Ford Coppola ; Michel Deville ; Guillaume Nicloux ; Karim Moussaoui ; Woody Allen ; Sam Peckinpah ; Nacho Vigalondo ; Danielle Arbid ; Jean-Pierre Melville ; David Lynch ; Billy Wilder ; David Mamet ; William Friedkin ; Nicolas Pariser ; Sergio Leone ; Jane Campion ; Miguel Gomes ; Ari Aster ; Christian Vincent ; Sidney Lumet ; Dominik Moll ; Ernst Lubitsch ; Gilles Marchand ; Alfred Hitchcock ; John Carpenter ; Otto Preminger ; Whit Stillman ; Nicholas Ray...

Vous aimerez également

  • Violence des échanges en milieu tempéré Drame

    Violence des échanges en milieu tempéré

  • Severance Horreur

    Severance

  • Les Étendues imaginaires Policier / Thriller

    Les Étendues imaginaires

15 commentaires

  • Clare dit : 31 mars 2009 à 20 h 57 min

    J’ai vu ce film quand j’étais au collège… J’ai adoré revivre tout ce qu’il suscite en lisant ton article. Et c’est fou comme, malgré tout le temps écoulé, c’est encore frais : c’était vraiment un film marquant.
    D’ailleurs, je garde aussi un souvenir assez vif du film Les Chiens (vu à la même époque), cet enfermement des gens par la peur. Je ne savais pas que c’était le même réalisateur…!

    Répondre
  • Citizen Poulpe dit : 2 avril 2009 à 20 h 55 min

    Merci pour ton commentaire! Je vais d’ailleurs publier bientôt un article sur « les chiens » que j’ai revu cette semaine.

    Répondre
  • nada dit : 27 février 2011 à 18 h 36 min

    Excellent film. Un bon p’tit bars d’honneur à une société de merde en devenir. Jubilatoire et visionnaire.

    Répondre
  • FLO dit : 19 juillet 2011 à 14 h 52 min

    J’apprécie infiniment votre article. Ce film, je l’ai vu au cinéma, en août 82 ! Depuis, je n’ai pas osé le revoir. Seulement qq extraits comme la scène où le personnage de Patrick Dewaere élimine sa belle-mère avec une séance d’aérobic d’anthologie. Merci pour ce beau travail.
    Flo

    Répondre
    • Citizen Poulpe dit : 19 juillet 2011 à 15 h 49 min

      Merci à vous pour vos compliments ! Dewaere étant mort en juillet 82, soit juste un mois avant la séance à laquelle vous avez assistée, le film a du avoir une tonalité un peu particulière…

      Répondre
  • FLO dit : 19 juillet 2011 à 18 h 29 min

    Je connais Dewaere depuis la première diffusion de La meilleure façon de marcher à la télé. Je devais avoir 13 ans et demi. Avant ce film, je ne connaissais du cinéma que Pierre Richard et ses comédies – ce qui ne veut pas dire que je le dénigre maintenant ! Et quand j’ai vu Dewaere, là, j’ai eu le choc de ma vie. Je suis allée voir « Paradis pour tous », la mort dans l’âme car je savais que plus aucun film ne sortirait en salle avec cet homme admirable. Voilà !
    Flo

    Répondre
    • Citizen Poulpe dit : 10 août 2011 à 13 h 34 min

      Très bon « La dernière façon de marcher » ! Dewaere est excellent aussi dans « Le mauvais fils », de Sautet.

      Répondre
  • philippe dit : 26 août 2011 à 10 h 34 min

    Excellent film! Je l’avais vu à la télévision dans les années 80 où j’étais ado et je me souvenais de mes parents assez gênés de m’avoir laissé regarder ce film étant donné l’érotisme de certaines scènes….
    Je viens de le revoir grâce au coffret Novathèque (sans faire de pub, un excellent achat de 15 films pour 25€).
    Beaucoup d’humour noir, décalé, un très grand rôle pour cet acteur que j’avais découvert dans « Coup de tête » où il était déjà génial…Et sans parler de Dutronc, Audran, Léotard et Fanny Cottençon, beaucoup dénudée effectivement dans ce film!

    Répondre
  • le concombre tueur dit : 7 novembre 2011 à 17 h 06 min

    Je me suis penché sur le phénomène de la scientologie et, en potassant le sujet, je ne pouvais m’empêcher de repenser à « Paradis pour tous » que je n’ai vu qu’une fois et il y a longtemps. Quand l’homme devient une machine au prix de son humanité il perd toute valeur (non-quantifiable). Un film français de ce type c’est trop rare. Il faudrait presque en faire un remake pour sensibiliser les jeunes générations à ces dérives, plus actuelles que jamais, qui entrainent notre lente déshumanisation.

    Répondre
    • Citizen Poulpe dit : 7 novembre 2011 à 17 h 38 min

      « Un film français de ce type c’est trop rare » : là je vous rejoins totalement. Il faudrait qu’on fasse un peu moins de comédies ou de films sur la crise de la trentaine et qu’on élargisse un peu le champ ; le cinéma français actuel est trop empêtré dans les mêmes schémas. Alain Jessua a vraiment su inventer des récits originaux et intéressants autour de notre société et c’est vrai que l’on voit cela plutôt rarement. J’imagine que plein de scénaristes ont de bonnes idées mais qu’ils ne trouvent pas de financements.
      Espérons que « Paradis pour tous » soit prochainement édité en DVD ; il n’est disponible actuellement que dans un coffret mais pas à part, ce qui est totalement idiot.

      Répondre
  • Gweltaz dit : 5 novembre 2012 à 0 h 06 min

    Ce film génial est aussi le véritable acte de naissance du bobo. A revoir d’urgence.

    Répondre
  • patrick kever dit : 10 mai 2013 à 19 h 33 min

    c’est pas à notre époque que ce genre de films vont être programmés, faut pas déconner!! ou bien à 00h30 pour faire illusion sur une certaine pluralité!!! à voir, me fait penser au meilleure des mondes, ou une humanité accepte sans broncher sont destin!!

    Répondre
  • Paradis pour tous ! | Comme un chat au soleil dit : 13 septembre 2013 à 10 h 48 min

    […] dans "Paradis pour tous", j’aurais dû conseiller au "médecin agréé" de “flasher” ses […]

    Répondre
  • Victime dit : 27 mai 2019 à 13 h 14 min

    J’ai sans doute vu ce film trop jeune. Son absence totale d’espoir m’a déglingué (j’ai pris le flashage comme une allégorie de la foi, et, en repensant au film, j’ai perdu la foi … pendant une très longue période).
    Je sais que l’art est point de vue. Mais le virtuose doit aussi comprendre les devoirs liés à son art, sinon, il transpose dans son l’art ce qu’il reproche à l’inventeur de la bombe H : la science sans conscience.
    Il n’est pas nécessaire de fouiller bien loin pour comprendre l’hécatombe (et la logique un peu macabre) qui gravite autour du réalisateur, des acteurs, et du scénariste. Il manque toujours l’espoir. On trouve de nombreux films « d’un culte étrange qui n’aiguille vers aucune solution » et qui poussent les gens in fine à des suicides de tout type. Attention à ce qu’on s’inflige. Livrée sans espoir, la critique ne construit rien.

    Répondre
    • Bertrand Mathieux dit : 27 mai 2019 à 18 h 07 min

      Bonjour et merci pour ce commentaire intéressant et très personnel ! Je comprends votre point de vue, toutefois je ne pense pas que l’art doive être soumis aux mêmes devoirs que la science, car la science a une implication réelle tandis que l’art relève de la fiction, qui à mon avis doit rester un terrain de liberté. Il est vrai qu’un roman ou qu’un film peut avoir un impact émotionnel, ou même intellectuel lourd sur le lecteur ou spectateur, pour plein de raisons, mais je pense que si l’artiste commence à réfléchir trop à l’effet néfaste éventuel que son œuvre pourrait avoir sur certains, il sera forcément entravé dans sa liberté de création d’autant plus que dans l’absolu, il y a tellement de sensibilités différentes et de cas particuliers… Je crains qu’une telle considération appauvrisse l’art et n’arrange pas pour autant les cas de détresse auxquels vous faites référence. Quant à votre remarque très intéressante sur le fait que la critique sans espoir ne construit rien, je ne la partage pas à 100% non plus dans ce contexte, dans la mesure où je ne pense pas que l’art doit nécessairement être constructif. Pour moi un roman, un tableau, un film ou un morceau de musique, c’est avant tout une expérience émotionnelle et/ou esthétique. Il peut y avoir un message social, politique ou humaniste constructif, mais je pense pas que cela doive être une nécessité. Encore merci pour votre commentaire et n’hésitez pas bien entendu à rebondir sur ma réponse, qui n’est que mon avis personnel !

      Répondre

    Laisser un commentaire Annuler la réponse.

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

    Rechercher une critique de film

    Facebook

    Facebook

    Dernières actualités

    • Le TOP cinéma 2022 de Citizen Poulpe

      Le TOP cinéma 2022 de Citizen Poulpe

      2 janvier 2023
    • PIFFF 2022 : La Montagne, de Thomas Salvador

      PIFFF 2022 : La Montagne, de Thomas Salvador

      13 décembre 2022

    Critiques les plus récentes

    • Petite fleur

      Petite fleur

      21 mars 2023
    • Les Petits câlins

      Les Petits câlins

      25 février 2023

    Critiques les plus consultées

    Le Troisième homme
    Snow Therapy
    Wounds
    La Moustache
    L'Apparition
    Scarface
    My Cousin Rachel
    Blue Velvet

    Rechercher un film par thématique

    • Chronique intimiste
    • Critique sociale
    • Couples en plein doute
    • Détectives
    • Disparitions
    • Fantômes et apparitions
    • Féminisme
    • Jeux de l'amour et du hasard
    • Joies du libéralisme
    • Monstres et cie
    • Onirique
    • Politique
    • Questionnement identitaire
    • Réalisatrices
    • Récit initiatique
    • Relation vénéneuse
    • Sorcellerie
    • Transformation
    • Le travail c'est la santé

    Abonnez-vous !

    Abonnez-vous à Citizen Poulpe pour recevoir une notification par email à chaque nouvel article publié.

    • Critiques de films
      • Toutes les critiques de films
      • Drame
      • Policier / Thriller
      • Horreur
      • Fantastique
      • Science-fiction
      • Comédies / Comédies dramatiques
      • Western
      • Espionnage
      • Guerre
      • Aventures / Action
      • Documentaire
      • Courts métrages
    • Extraits de films
    • Musique et cinéma
    • Dossiers
      • Dossiers thématiques
      • Portraits croisés
      • Personnalités
    • Recueil de nouvelles
    • Contact

    Dossiers cinéma

    • Les « Dinner Parties From Hell » au cinéma

      Les « Dinner Parties From Hell » au cinéma

      19 avril 2020
    • Qui suis-je ? Exemples de troubles identitaires au cinéma

      Qui suis-je ? Exemples de troubles identitaires au cinéma

      22 novembre 2018
    • Les légendes urbaines dans le cinéma des années 90 et 2000

      Les légendes urbaines dans le cinéma des années 90 et 2000

      30 mai 2018

    Actualités

    • Le TOP cinéma 2022 de Citizen Poulpe

      Le TOP cinéma 2022 de Citizen Poulpe

      2 janvier 2023
    • PIFFF 2022 : La Montagne, de Thomas Salvador

      PIFFF 2022 : La Montagne, de Thomas Salvador

      13 décembre 2022
    • PIFFF 2022 : courts-métrages internationaux

      PIFFF 2022 : courts-métrages internationaux

      12 décembre 2022

    Musique et cinéma

    • Le Ballon rouge : réécriture de la musique originale

      Le Ballon rouge : réécriture de la musique originale

      3 avril 2021
    • « Safe Travels » par Peter and the Wolf dans « Villains »

      « Safe Travels » par Peter and the Wolf dans « Villains »

      25 avril 2020
    • « Soul on Fire » par LaVern Baker dans « Angel Heart »

      « Soul on Fire » par LaVern Baker dans « Angel Heart »

      26 mars 2020

    Recherche

    Consultez l’index des critiques de films.

    Sites conseillés

    Découvrez une sélection de sites conseillés par Citizen Poulpe.

    Citizen Kane, c’est un film qui a révolutionné le cinéma, aussi bien par ses innovations visuelles que narratives. Le poulpe, et en particulier le poulpe géant, est un animal marin mythique, qui se démarque par son charisme, sa capacité d’adaptation, et sa connaissance de lui-même. Citizenpoulpe.com est un hommage au cinéma et à la grandeur solennelle du poulpe.

    Blog sous license Creative Commons. Propulsé par WordPress.