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Vera Farmiga dans "The Conjuring : les dossiers Warren"
Horreur 17

The Conjuring : les dossiers Warren

Par Bertrand Mathieux · Le 25 septembre 2013

Film de James Wan
Titre original : The Conjuring
Année de sortie : 2013
Pays : États-Unis
Scénario : Chad Hayes, Carey Hayes
Photographie : John R. Leonetti
Montage : Kirk M. Morri
Avec : Patrick Wilson, Vera Farmiga, Lili Taylor, Ron Livingston, Shanley Caswell, Hayley McFarland, John Brotherton

Inspiré de faits réels, peut-on lire sur l’affiche française de The Conjuring : les dossiers Warren, le dernier film de James Wan. Et c’est précisément dans son rapport avec cette « réalité » que réside la principale faiblesse de ce film d’épouvante élégamment filmé et bien interprété, mais convenu et porteur d’un point de vue simpliste sur des événements et des personnages qui auraient justifié un traitement plus ambigu.

Synopsis de The Conjuring : les dossiers Warren

Carolyn Perron (Lili Taylor), son mari Roger (Ron Livingston) et leurs cinq enfants emménagent dans une vieille demeure isolée située dans le Comté de Providence (Rhode Island). Une succession d’événements et de détails inquiétants amènent progressivement les Perron à soupçonner leur maison d’être hantée.

Effrayée, Carolyn décide de faire appel à Ed et Lorraine Warren (Patrick Wilson et Vera Farmiga), deux spécialistes en paranormal qui se rendent aussitôt chez les Perron et découvrent rapidement que leurs appréhensions sont fondées…

Critique du film

En se penchant un peu sur l’histoire d’Ed et Lorraine Warren (lire Ed et Lorraine Warren, sur Wikipédia EN, ainsi que The ‘true’ story behind The Conjuring), les authentiques « chasseurs de fantôme » américains que met en scène The Conjuring : les dossiers Warren, on imagine d’emblée les pistes de réflexion sinon fascinantes, du moins intéressantes qu’un film à leur sujet pourrait explorer. La première des questions qui vient à l’esprit, celle qui entraîne toutes les autres, est tout simplement : qui étaient-ils vraiment ? Comment un vétéran de la seconde guerre mondiale devenu policier (Ed Lorraine) se proclame du jour au lendemain expert en démonologie ? Étaient-ils sincères, intéressés (le paranormal est aussi un fonds de commerce), bigots, illuminés, lucides ou un peu de tout cela à la fois ? Quelle est la part de vérité, de manipulation, d’hallucination, d’hystérie ou de pure invention dans ces fameux « dossiers » auxquels fait référence le titre français de Conjuring, dossiers dont le plus célèbre – Amityville, qui a inspiré le film éponyme – fut considéré par certains (dont un autre investigateur du paranormal, Stephen Kaplan) comme un pur canular ?

Avec une telle approche, The Conjuring : les dossiers Warren aurait pu stimuler intelligemment les croyances, les préjugés et angoisses des spectateurs, en jouant sur la suggestion, le hors champ et en proposant plusieurs niveaux de lecture. Sans compter que techniquement, James Wan a parfaitement les moyens d’utiliser ce type de procédés ; il le prouve notamment dans cette séquence où l’une des filles Perron prétend distinguer une présence qui demeure invisible aux yeux de sa sœur et du spectateur – séquence qui dégage davantage de tension que celles, plus spectaculaires et explicites, que le film déroule par la suite avec un savoir-faire indéniable mais également un criant manque d’imagination et d’ambition.

La talentueuse Lili Taylor dans "The Conjuring : les dossiers Warren"

Lili Taylor dans « The Conjuring : les dossiers Warren »

Wan et les scénaristes Chad et Carey Hayes ont en tous cas balayé d’un revers de main les questions que soulèvent naturellement le parcours des Warren et plus généralement les témoignages liés au paranormal, pour adopter une approche simpliste qui trouve dans la citation finale – signée Ed Warren – sa parfaite (et consternante) synthèse : The devil exists. God exists. And for us, as people, our very destiny hinges on which we decide to follow (Le Diable existe. Dieu existe. Et pour nous, en tant que personnes, notre destinée dépend de ce que nous décidons de suivre). Et voilà : quand tout peut être résumé si simplement, à quoi bon voir plus loin ?

Cette réflexion profonde donne donc le « la » d’un film qui nous décrit les Warren comme des êtres purs guidés par la foi dans leur lutte contre les forces du mal, tout en nous gratifiant au passage de quelques bondieuseries irritantes voire d’aberrations historiques, à l’image de cette réplique évoquant les sorcières de Salem – en réalité d’innocentes femmes condamnées par l’ignorance et la bêtise des hommes – dans les mêmes termes que ceux dont devaient user leurs stupides bourreaux à l’époque. Si les fantômes existent, comme le prétendait Ed Lorraine, ceux des sorcières de Salem ne manqueront pas d’apprécier cet hommage délicat et éclairé.

Patrick Wilson, Vera Farmiga, Ron Livingston et Lili Taylor dans "The Conjuring : les dossiers Warren"

Patrick Wilson (et ses favoris), Vera Farmiga, Ron Livingston et Lili Taylor dans « The Conjuring : les dossiers Warren »

Tout cela ne signifie pas que le film est dénué de toute qualité artistique et technique. Bien qu’inférieur à Insidious, le film le plus réussi de son auteur à ce jour, The Conjuring : les dossiers Warren partage certaines de ses qualités : un sens de la progression, de bons comédiens – en particulier la charismatique Vera Farmiga et Lili Taylor (vue dans Six Feet Under et Factotum) – ainsi qu’une réalisation de bonne facture, quoique forcément limitée par les ressorts grossiers sur lesquels repose le scénario des frères Hayes.

4 Note globale

James Wan, en se contentant d'appliquer les recettes du film de maison hanté sans proposer une perspective un tant soi peu intéressante, se fait l'auteur d'un cinéma scolaire, facile à vendre, pas désagréable à regarder mais terriblement convenu - sans compter un discours religieux indigeste et stéréotypé. Au final, c'est l'idée de généralisation d'un cinéma d'horreur lisse, bien pensant et manichéen qui fait le plus peur dans The Conjuring : les dossiers Warren.

Film de fantômesJames WanLili TaylorMaison hantéePatrick WilsonVera Farmiga
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Bertrand Mathieux

Principal contributeur du blog Citizen Poulpe. Parmi mes cinéastes préférés : Michael Cimino ; Claude Chabrol ; Maurice Pialat ; Michael Powell ; Kelly Reichardt ; Arthur Penn ; Olivier Assayas ; Emmanuel Mouret ; Guillaume Brac ; Francis Ford Coppola ; Michel Deville ; Guillaume Nicloux ; Karim Moussaoui ; Woody Allen ; Sam Peckinpah ; Nacho Vigalondo ; Danielle Arbid ; Jean-Pierre Melville ; David Lynch ; Billy Wilder ; David Mamet ; William Friedkin ; Nicolas Pariser ; Sergio Leone ; Jane Campion ; Miguel Gomes ; Ari Aster ; Christian Vincent ; Sidney Lumet ; Dominik Moll ; Ernst Lubitsch ; Gilles Marchand ; Alfred Hitchcock ; John Carpenter ; Otto Preminger ; Whit Stillman ; Nicholas Ray...

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17 commentaires

  • Cachou dit : 26 septembre 2013 à 6 h 41 min

    De mon côté, j’ai trouvé « The Conjuring » beaucoup plus effrayant qu' »Insidious » qui ne m’a pas fait sursauter une seule fois.

    Répondre
    • Bertrand Mathieux dit : 26 septembre 2013 à 11 h 34 min

      Après c’est une affaire de goût ! Globalement ce sont les mêmes films sauf qu’Insidious n’assène pas une morale lourdingue et d’indigestes bondieuseries, qu’il est visuellement un peu plus original (le design du démon, du moins quand on ne le voit pas trop, est plutôt réussi), et qu’il est plus drôle aussi (à mon avis). Le principal reproche que je fais à Conjuring, c’est qu’il s’inspire de « faits réels » pour en faire une lecture extrêmement simpliste et manichéenne – au moins Insidious est une pure fiction. Quelque part, Insidious est réussi car il n’aurait pas vraiment pu être mieux, tandis que Conjuring passe complètement à côté d’un sujet qui aurait pu être intéressant. Il y a vraiment dans le parti pris de ce film quelque chose qui n’est pas seulement agaçant car très stéréotypé, mais aussi de moralement douteux, or je ne décèle pas cela dans Insidious. Mais encore une fois, chacun son opinion ! Et j’ai trouvé Vera Farmiga et Lili Taylor vraiment convaincantes.

      Répondre
  • Grégory Joulin dit : 26 septembre 2013 à 9 h 02 min

    Je n’ai pas vu « The Conjuring » mais pour ma part, j’avais ressenti cela pour « Insidious »… A part quelques séquences un peu étonnante (la séance de spiritisme, la découverte du Lointain) je n’avais pas eu peur du tout. Est-ce l’avènement d’un cinéma du politiquement correct, qui après avoir touché les comédies et les drames sociaux, se met à contaminer les films d’épouvante ? Souhaitons que non.

    Répondre
    • Bertrand Mathieux dit : 26 septembre 2013 à 11 h 39 min

      Gregory, je pense que tu auras plus d’estime pour Insidious, qui possède de vraies qualités de mise en scène, quand tu auras vu Conjuring (si du moins tu le vois un jour, ce que je ne te conseille pas vraiment, sauf si tu veux avoir un aperçu inquiétant de ce que le cinéma d’horreur « mainstream » tend à devenir). Après encore une fois, je ne considère pas que cela soit un navet, c’est juste sans ambition et idiot alors que l’histoire des Warren soulève beaucoup de questions qui, bien traitées, auraient vraiment pu donner un bon film.

      Répondre
  • Louise dit : 26 septembre 2013 à 12 h 24 min

    Très bon commentaire, qui me donne largement envie d’aller voir le film pour me moquer.

    Ceci étant je suis un tout petit peu déçue que le critique n’ait ici aucunement adressé le comportement passif/agressif de l’équipe Costumes. Clairement, ils rejoignent eux aussi les réserves -et la déception- exprimées ici, en multipliant les attaques au polyester contre le casting en général, et en imposant un col Claudine ingérable à Vera Farmiga, en particulier.

    Mais peut-être que parler des vrais problèmes soulèverait trop de questions.

    Répondre
    • Bertrand Mathieux dit : 26 septembre 2013 à 13 h 50 min

      Les favoris de Patrick Wilson sont pas mal non plus. Je n’ai rien contre cet acteur mais il a vraiment une touche ridicule dans ce film ! Après je ne suis pas objectif : son personnage m’a franchement agacé.

      Répondre
  • Jean-Pascal Mattei dit : 27 septembre 2013 à 15 h 49 min

    Combien de (mauvais) films qui affirment « s’inspirer de faits réels », comme si le gage de la réalité suffisait à leur accorder une valeur et une intensité recherchées en vain ? Les tenants de ce cinéma d’horreur scolaire, appliqué, si propre sur lui, ressassant les arguments et l’imagerie des années soixante-dix (une crise chassant l’autre), il faudrait leur faire visiter les vrais lieux de la terreur, celle d’hier et d’aujourd’hui, celle cousue au corps et à l’esprit comme une seconde peau : une chambre d’hôpital, un théâtre d’opération guerrier, un foyer profané en maison de l’inceste. Le genre, annexé par les grands studios depuis le triomphe de « Scream » ne recourt le plus souvent qu’au clin d’œil méta ou à la nostalgie cinéphile. Vous voulez voir de grands films d’horreur ? Ouvrez les yeux, tout autour de vous, plongez dans votre corps, saluez votre propre mortalité au miroir.
    Wan fit illusion le temps du twist final de « Saw », vite transformé en franchise, comme une enseigne de coiffure. Pour un rasage au plus près de nos épouvantes intimes, on renverra aux Grands Anciens (le film se passe encore à Providence – quand laissera-t-on Lovecraft nous maudire en paix ?) ou aux éclats assourdis de quelques francs-tireurs actuellement sur le front (Roth, Zombie, Cerda et quelques autres que j’oublie, ou qui ne jouent pas dans l’arène du « mauvais genre »). Le pire ennemi du cinéma (d’horreur mais pas seulement) : lui-même, dans son reniement, dans l’oubli de ses puissances, dans son manque de foi existentiel. Cette absence pouvait servir de problématique à « Conjuring », mais pour invoquer les esprits et se montrer digne de son beau titre, il faut plus que de l’habileté ou de la bigoterie. Quand le cinéma retrouvera sa qualité poétique de « sorcellerie évocatoire », pour parler comme Baudelaire, on reviendra dans les salles obscures et profondes « comme des tombeaux »…

    Répondre
  • lemer dit : 30 septembre 2013 à 13 h 59 min

    Bien dit Monsieur Mattei. Moi ça fait un petit moment que les films d’horreur me font sourire. Mais tout le monde n’a pas la classe de de Nicolas Roeg.

    Répondre
  • Jean-Pascal Mattei dit : 30 septembre 2013 à 23 h 30 min

    Bonsoir Lemer,
    En effet, beaucoup (trop) de films d’horreur contemporains s’avèrent… horribles, pour de mauvaises raisons, et risibles, hélas : quand un genre se délite à ce point – un exemple parmi d’autres, le récent « Citadel », premier film sincère mais terriblement anecdotique – et renie son essence tragique (comme le mélodrame) au profit de divertissements inoffensifs interdits au plus de douze ans, que faire ? Le réinventer, bien sûr – comme disait Rimbaud à propos de l’amour. On doit compter sur la foi et l’énergie du cinéma sud-coréen ou la conscience politique au sens large de Roth, bien plus que sur l’esprit de sérieux d’un Laugier, orateur attachant mais dont « Martyrs » ne commence à devenir intéressant qu’à l’ultime plan ! Outre le petit voyage dans les espaces quotidiens de l’horreur auxquels je fais allusion supra, on conseillera aux praticiens du genre d’user de finesse, de radicalité, d’audace dans la formulation de nouvelles dramaturgies et d’imagination dans l’élaboration d’un autre bestiaire, ce que fit brillamment Roeg dans « Ne vous retournez pas » ou « Enquête sur une passion », grands films d’horreur à leur façon. La dernière image de « La Nuit des masques », cette plongée sur l’herbe nocturne avec le corps de Michael Myers disparu, doit résonner comme un avertissement – le Mal ne meurt jamais, comme le cinéma d’horreur – bien plus que comme le programme commercial de suites ad nauseam (rendez-vous au prochain numéro, comme dans les Bond). Actuellement zombifié, mort-vivant qui rapporte encore, le genre mérite mieux que ces dossiers Warren et autres facéties démoniaques : un cinéma adulte pour des spectateurs cherchant à apprivoiser leur peur de vivre et de mourir.

    Répondre
  • Grégory Joulin dit : 1 octobre 2013 à 9 h 17 min

    Qu’ils sont loin, les « Dead of Night » (Bob Clark, 1974) et son jeune soldat revenu zombie du Vietnam, symbole effrayant d’une jeunesse sacrifiée sur l’autel de la théorie des dominos, et le terrifiant « Messiah of Evil » (Willard Huyck et Gloria Katz, 1973) et son voyage dans la psyché d’une femme abandonnée à la recherche de son père dans une petite ville angoissante qui attend un Messie malfaisant… Autres temps, autres frayeurs !

    Répondre
  • lemer dit : 1 octobre 2013 à 11 h 35 min

    Et bien voila!
    On en reparle des classiques! (La nuit des masques, Dead of night)
    Je rajouterais Deux Sœurs film coréen de Kim Jee Woon 2003.
    Une petit bijou. Il reste encore la littérature de science fiction et le fameux
    Substance mort de Philip K. Dick. Ou alors dans la série noire, les fameux Le chanteur de Gospel et la foire aux Serpents de Harry Crews, et le prodigieux démon dans ma peau de Jim Thompson. Même si certains auront du mal a mettre ces romans dans le temple de l’horrifique. Ce que je déplore d’ailleurs.

    Répondre
  • Bertrand Mathieux dit : 1 octobre 2013 à 14 h 07 min

    Il y a des choses intéressantes à toutes les époques, même si certaines peuvent être plus inspirées, audacieuses ou innovantes que d’autres.

    Lucky McKee, Ben Wheatley, Bruce McDonald (pour « Pontypool »), Takashi Miike, Rob Zombie, James Watkins (pour « Eden Lake ») et j’en passe : tous ces auteurs font chacun honneur au genre à leur manière.

    Répondre
  • Jean-Pascal Mattei dit : 2 octobre 2013 à 15 h 23 min

    Le point commun entre « Dead of Night » et « Deux sœurs » ? Il s’agit de mélodrames (et presque étymologiquement pour le film de Kim Jee-woon, avec sa belle valse recyclée par la publicité !), la racine profonde du cinéma d’horreur – revoyez « La Monstrueuse Parade », « L’Exorciste », « Faux-semblants » ou « May » pour vous en convaincre – bien plus que la pornographie, à laquelle les contempteurs du genre le renvoient (puérilité répétitive à destination d’un public pubère), alors que le X, celui qui vaut la peine qu’on en parle, emprunte plus volontiers les chemins de la SF (« Café Flesh » ou « Perfect »).
    Le cinéma d’horreur contemporain existe, malgré ses simulacres et ses ersatz ‘mainstream’ (« World War Z » et son budget obscène), grâce à des titres comme « Abandonnée », « Grace » ou « Rabies ». La notion même d’horreur paraît transgenre ; on la retrouve en effet chez Thompson (admiré par Stephen King) et dans d’autres œuvres dépourvues de la panoplie du genre (« The War Zone » de Tim Roth, par exemple). Gardons la foi et surveillons bien les foyers de guérilla…

    Répondre
  • тном ряи dit : 27 novembre 2013 à 21 h 38 min

    Pas client du genre, j’ai pourtant trouvé ce Conjuring assez réussi grâce à une mise en scène maîtrisée et une montée en tension habilement gérée. Je regrette toutefois un final un peu convenu.

    Répondre
  • Brice Jacquin dit : 30 octobre 2017 à 13 h 06 min

    Enfin quelqu’un qui apporte une critique un peu plus approfondie sur ce film d’horreur. Ca fait plaisir à voir et à lire. Vraiment d’accord, sur la forme c’est trés bien exécuté et bien maitrisé mais le fond m’a également fait tilté, toutes les théories religieuses prisent pour argent comptant, comme dit dans ta critique, ici pas de doute: Dieu et le Diable existe. C’est vraiment dommage et, comme tu dis, douteux. Toute la première partie du film basée sur la suggestion aurait pu être un bon terreau pour ce thème ambigu. A aucun moment les croyances ne sont remises en questions. Tout est défini depuis des milliers d’années, tout est écrit (dans la bible!) et vérifié et il suffit de s’improviser exorciste pour régler le problème. Sérieux.. C’est d’autant plus dommage que le film est vraiment bien mis en scène. J’ai bien aimé les Insidious, car ils abordent l’horreur « non religieuse » et plus « métaphysique ». J’y ai même vu un peu de conscendance dans le comportement de Ed Warren vis-à-vis du père Perron dans certains dialogue: Roger Perron « Nous ne sommes pas croyant, ni pratiquant – Ed Warren: Vous devriez reconsidéré ça alors ». Bref c’est plus subjectif là.
    A mon goût il est toujours plus flippant de nous opposer à des choses qui echappent à notre compréhension, notre culture et notre manière d’appréhender les choses.

    Répondre
    • Bertrand Mathieux dit : 30 octobre 2017 à 13 h 20 min

      Merci pour ce commentaire intéressant ! Oui je me souviens aussi de cette réplique d’Ed Warren qui m’avait marqué.
      Je suis d’accord, « Insidious » est bien mieux, en tous cas le premier m’avait vraiment plu.

      Répondre
      • Brice Jacquin dit : 30 octobre 2017 à 19 h 27 min

        Super ton site, trés intéressant.

        Répondre

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