L’édition 2019 du Paris International Fantastic Film Festival (PIFFF) aura lieu du 11 au 17 décembre prochain au Max Linder Panorama.
Au programme
Et oui, c’est déjà la dixième édition du PIFFF, ce qui ne rajeunira pas les spectateurs de la première heure, dont l’auteur de ces lignes fait partie. Depuis sa création, le PIFFF a eu le mérite de promouvoir un cinéma fantastique d’auteur (largement ignoré par les distributeurs) en provenance de multiples pays ; pas moins de 11 nationalités différentes sont d’ailleurs représentées par la compétition officielle de l’édition 2019.
Après être passé par le Gaumont Opéra et sur les Champs-Élysées, le festival a finalement posé ses bobines au Max Linder Panorama, l’un des plus beaux cinémas de la capitale. C’est donc dans cet ancien théâtre que le public pourra découvrir, à partir du 11 décembre prochain, une sélection pour le moins alléchante, composée notamment d’une adaptation très attendue de la nouvelle de H.P. Lovecraft La Couleur tombée du ciel (le réalisateur Richard Stanley sera présent lors de la projection, qui ouvrira le festival), de deux documentaires portant respectivement sur L’Exorciste de William Friedkin et sur la saga Mad Max, de l’inquiétant The Nest de l’italien Roberto De Feo et de The Mortuary Collection, film à sketches (ou anthologie horrifique) dont la bande-annonce déroule un réjouissant catalogue de conventions horrifiques revisitées par le cinéaste Ryan Spindell avec, semble-t-il, un mélange d’enthousiasme et d’élégance.
Le programme du PIFFF 2019 comporte son lot de curiosités, dont Super Me, de Zhang Chong (visiblement une nouvelle variation sur les frontières poreuses entre rêve, imagination et réalité), une comédie noire russe (Why Don’t You Just Die, de Kirill Sokolov), un film japonais qui devrait décourager la pratique de la chirurgie esthétique (Vise, de Yasuhiko Shimizu) ainsi qu’un huis-clos dans une piscine vide hantée par un crocodile, The Pool de Ping Lumpraploeng.
Citons également l’irlando-belge Extra Ordinary de Mike Ahern et Enda Loughman, avec Maeve Anna Higgins, qui semble particulièrement drôle et bien emmené !
Les séances cultes permettront de voir ou revoir quelques classiques dont l’extraordinaire Battle Royale (2000) de Kinji Fukasaku – un choc pour toute une génération de spectateurs -, le fameux slasher Vendredi 13 (1980) et le moins connu mais intéressant Emprise de Bill Paxton (2001). Enfin, le PIFFF propose également, comme d’habitude, une compétition de courts-métrages.
Aller sur le site officiel du festival
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